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Troisième mercredi de carême (10/03/2010)

Troisième mercredi de carême (10/03/2010)

Cette troisième étape de notre démarche de carême propose un témoignage et un texte à méditer.

Témoignage - par Camille Devillers, artiste chrétienne, auteur compositeur interprète

Visible avec QuickTime téléchargeable ici

Pour en savoir plus sur Camille Devillers et son nouveau disque Métamorphose, son site.

Méditation par le Père Guy Sionneau

Sur la Montagne du bonheur, Jésus dit :

Heureux les doux...

La violence est à notre porte… dans les lycées du Val-de-Marne et ailleurs, dans les familles, dans la rue, entre les peuples. Elle est locale et internationale. Elle nous habite. La violence est contagieuse. Jésus vient casser la spirale infernale de la violence en nous laissant une Béatitude de la douceur. Mais de quelle « douceur » s’agit-il ?... celle du laisser-faire ? celle de la peur du conflit ? celle de l’effacement ?...

Non. Jésus ouvre un nouveau chemin de rencontre de l’autre où l’écoute, le dialogue, la réconciliation l’emportent sur la distance, le silence rentré, la vengeance. Il s’y engage lui-même sans craindre d’accueillir les plus petits, tels les enfants (Mt 18,1-4), ou de s’entretenir avec délicatesse et vérité avec les hommes et les femmes de son temps, tels Nicodème (Jn 3), la Samaritaine (Jn 4) ou la pécheresse (Mt 7,3-49).

Jusque dans sa Passion il affirme la primauté de la douceur, de la dignité et de l’amour sur l’insulte, la rancune et la haine. La Béatitude de la douceur s’écrit tout au long de l’histoire de Jésus de sa naissance à la Croix. Son invitation est claire : « venez à moi… mettez-vous à mon école, je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 28-30). Il dit ce qu’il est et nous donne à vivre ce que lui-même a vécu, parce que le disciple ne peut prendre un autre chemin que celui du Maître.

La Béatitude de la douceur est une manière d’être et d’agir, pour maintenant. Elle nous déloge de tous nos retranchements, de nos préjugés, pour aller à la rencontre de l’autre tel qu’il est, le cœur grand ouvert. Elle déstabilise, désarme celui qui veut trouver son assurance dans la révolte. Elle n’excuse pas, mais aide à faire la vérité. Elle propose à l’autre l’hospitalité pour marcher un peu avec lui et éviter qu’il ne fasse de la violence sa demeure ou qu’il ne s’enferme dans ses blessures. Elle n’est pas la Béatitude des faibles, ni des sans personnalité ou de ceux qui souhaitent faire le choix de l’inertie. Mais elle est la Béatitudes de ceux qui, humblement, prennent le risque de vivre dans l’imprévisible du souffle de l’Esprit sur le chemin de la non-violence. Elle est une des formes de l’amour.

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