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Les trois dimensions de l’accompagnement des malades

Les trois dimensions de l’accompagnement des malades

Prendre soin de soi.

Nous devons d’abord prendre soin de notre propre santé physique et morale. Il est indispensable de ne pas s’épuiser à donner. Aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer des familles au bord de l’épuisement parce qu’elles consacrent toutes leurs forces à soigner un parent âgé ou un enfant handicapé. Cette générosité n’est pas sans limite. Il faut savoir s’arrêter, se ressourcer, refaire ses forces. Dans sa rencontre avec Marthe et Marie, Jésus apprécie le temps pris par Marie, pour lui et pour elle. Elle a choisi la meilleure part (Luc 10, 38-42).

Prendre soin de soi, n’est-ce pas aussi la meilleure part pour nous ?

Prendre soin de l’autre.

C’est faire exister la personne rencontrée. C’est l’attitude du Bon Samaritain.

Dans ses gestes indispensables pour sauver l’homme blessé nous reconnaissons : le regard attentif, la compassion active et aimante, la tendresse, le désintéressement.

Se laisser prendre en soin.

La maladie, la perte d’autonomie, le handicap nécessitent souvent un apprentissage difficile. Il faut alors accepter d’être en dépendance, s’abandonner, faire confiance à l’autre qui prend soin de nous et peut-être aussi mettre notre confiance en cet Autre en qui nous espérons : Jésus-Christ.