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Deuxième mercredi de carême (03/03/2010)

Deuxième mercredi de carême (03/03/2010)

Cette deuxième étape de notre démarche de carême propose un témoignage et un texte à méditer.

Témoignage - par François Soulage, président national du Secours Catholique

Visible avec QuickTime téléchargeable ici

Méditation par le Père Guy Sionneau

Sur la Montagne du bonheur, Jésus dit :

Heureux les pauvres...

Qui peut entendre une telle parole quand on est sans travail, sans logement, sans papiers, dans la rue ?...Comment peut-on oser associer ces deux mots devant l’enfant qui a faim, devant cette femme qui n’a plus rien après le séisme d’Haïti, devant tous ceux qui n’ont pour horizon qu’un camp de réfugiés, à Gaza, en Éthiopie ou dans le Kivu ?...

Comment être heureux lorsqu’on est pauvre ?... Jésus n’ignore pas le poids de la pauvreté, qu’elle soit sociale, morale ou spirituelle et il ne cesse de la combattre en se faisant proche, solidaire de ceux qui sont dans le manque. Il est celui qui vient libérer son peuple, il prend parti pour les petits, les humiliés, à la manière des prophètes : « l’Esprit du Seigneur est sur moi… il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 16-20). Le bonheur qu’il leur promet, c’est bien pour maintenant. Il vient reconnaître les pauvres dans leur dignité d’homme ou de femme et leur donner l’audace de pouvoir désormais lever la tête et se libérer de toutes les formes d’oppression.

Matthieu, dans son Évangile dira que ce bonheur appartient « aux pauvres de cœur », alors que Luc n’hésitera pas à dire tout simplement : « Heureux, vous, les pauvres ». Deux formulations complémentaires : pour être heureux il me faut être libre de toute richesse, et le bonheur appartient aussi aux économiquement pauvres parce qu’ils trouvent en Dieu la force et l’espérance d’une vraie libération. Il me faut être « pauvre de cœur » pour être aux côtés de ceux qui sont dans l’indigence et lutter avec eux contre toutes les formes de pauvreté ou d’injustice.

Cette promesse de bonheur n’a rien d’utopique parce que Jésus lui-même s’est fait pauvre, le « très-bas » pour nous « enrichir de sa pauvreté » (2 Cor 8,9) et par sa mort et sa résurrection nous assurer d’un bonheur sans fin. Marie se fera l’écho de ce bonheur des pauvres qui savent s’appuyer sur Dieu : « Il a renversé les puissants de leur trône et il a élevé les humbles » (Lc 1,52-53).

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